Mobedis

Mettre en place une mobilité durable sur son territoire peu dense de montagne en développant le transport en commun sur les axes structurants, de nombreuses solutions alternatives et innovantes, et en aménageant des stations multimodales pour les premiers/derniers kilomètres

Quelle est l’innovation portée par le projet ?

Jouer la carte de la coopération des acteurs et non la concurrence ou l’ignorance.*

Année de mise en oeuvre
2019

Comment le projet fonctionne ?

Le territoire du Parc est structuré autour d’un bassin de vie composé de 3 villes principales qui concentrent les emplois, commerces et services et de communes rurales périphériques. Les habitants parcourent des distances quotidiennes longues avec une moyenne de 18 kms pour se rendre au travail. Plus de 50% des habitants travaillent hors de leur commune de résidence et 90% se déplacent en voiture individuelle. Face à ces besoins en déplacement, on assiste à une offre en transport en commun existante mais inadaptée (horaires) et inégalement répartie sur le territoire. Cette situation se traduit donc par une dépendance à la voiture entraînant une précarité des ménages liée à la mobilité et un impact environnemental fort. Face à cette problématique il faut coordonner et optimiser l’offre de transport existante et développer un « mix » de solutions de déplacements, tout en accompagnant le changement de comportement des habitants. Les enjeux autour de la mobilité recoupent à la fois la transition énergétique et environnementale, des enjeux économiques et sociaux (précarité des ménages, accès à l’emploi). Les besoins exprimés par les acteurs du territoire visent à répondre à ces enjeux par la multiplication des solutions de mobilités disponibles, la mutualisation et l’optimisation de l’offre en transports en communs et l’accompagnement au changement.

Le Parc des Grands Causses porte une stratégie sur les déplacements visant à mettre en place une mobilité durable sur son territoire peu dense de montagne en développant le transport en commun sur les axes structurants, en mettant en place de nombreuses solutions alternatives et innovantes face à la voiture individuelle et en aménageant des stations multimodales pour effectuer les premiers/derniers kilomètres. C’est une démarche globale intégrée où l’expérimentation/l’innovation doit être avant tout organisationnelle et sociale sur ce territoire à faible densité. Le projet s'articule selon 3 axes de travail :

  1. Optimiser le cadencement du transport en commun sur l’axe Millau-Saint-Affrique et les lignes ferroviaires existantes : travail d’expertise et de coordination des AOM
  2. Aider les collectivités dans la mise en place de pôles d’échanges/stations multimodales rurales afin de permettre le rabattement/diffusion vers/depuis l’axe de transport en commun.  Le caractère démonstratif réside dans le fait d’adapter le modèle urbain des PEM aux spécificités et solutions locales de déplacement
  3. Développer un panel de solutions de déplacements alternatives à la voiture en partenariat avec les établissements publics et privés : modes actifs, partage de la voiture, non-déplacement, véhicules propres etc … Pour ce qui est de l'autopartage, il s’agit par cette expérimentation avec CITIZ d’adapter au territoire peu dense à partir de flotte de véhicules existants des collectivités.

Quels sont les usagers concernés par le projet ?

Les collectivités locales, les entreprises et le grand public.

Quels sont les clefs de réussites et les leviers facilitateurs du projet ?

Le territoire a été impliqué à de nombreuses reprises à travers différents groupes de travail :

  • Groupe de travail déplacement  dans le cadre du PCAET
  • Atelier mobilité dans la construction du SCoT
  • Ateliers d’acteurs organisés (élus, citoyens, entreprises…) dans le cadre du projet TEAMM
  • Groupe d’entreprises dans le cadre des démarches de PDIE
  • Comité de pilotage animé par le PNR dans le cadre du projet de maintien de ligne ferré Millau-Rodez (collectivités, AOM, usagers, syndicats…)
  • Groupe de travail autour du cadencement (collectivités, AOM, entreprises…)

Un processus d’indicateurs précis d’évaluation devra être définit pour mesurer l’impact des actions mises en place, leur efficience et efficacité, tout en sachant que les politiques mises en place sur la mobilité sont des politiques de long termes dont les résultats ne sont pas toujours visibles immédiatement, et que les comportements/usages prennent parfois du temps à être modifiés.

De même, l’expérimentation et l’innovation (qui sont une des missions reconnues pour les PNR), comportent indéniablement un risque qui demandent d’évaluer continuellement les politiques et actions mises en place et aussi de réorienter le cas-échéant.

Il n’y a pas de difficultés à proprement parlé, simplement un besoin de partage et d’écoutes entre les problématiques des différents acteurs (privés, publics, usagers), et surtout expliquer et clarifier le rôle de chacun dans cette stratégie mobilité.

  • Avoir une vision globale
  • Expérimenter
  • Etre innovants

44.096298259062, 3.0767778646237

Mobedis

Syndicat mixte du Parc naturel régional des Grands Causses

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