MAIA, une passerelle sur la Cèze

Cet ouvrage doit limiter les effets de « coupure urbaine » que la rivière induit entre la périphérie et le centre-ville. Aujourd’hui, l’unique point de passage à vocation essentielle routière est assuré par le pont Robert-Schumann, utilisé quotidiennement par 25 000 véhicules en moyenne. Du fait de la présence d’importants pôles générateurs de flux, de part et d’autre de la Cèze, l’absence d’une liaison visible et sécurisée pour les modes doux pour cette traversée engendre à la fois un usage excessif de la voiture pour des trajets très courts et une réelle situation de danger pour les piétons et les cyclistes.

Ce projet innovant et fédérateur de passerelle à mobilité douce s’inscrit dans une politique globale ambitieuse, visant à encourager l’ensemble des alternatives à la voiture : ligne ferroviaire sur la rive droite du Rhône, Pôle d’échanges multimodaux (PEM) à proximité de la gare, parking-relais, navettes urbaines, limitation de la vitesse, création d’espaces partagés, création de pistes cyclables.