MMD - May Mobilité Durable
Apporter une dimension durable aux solutions de mobilité du public en insertion sociale et professionnelle.
Dans sa dimension technique, le projet est innovant par l’expérimentation de l’autopartage pour des particuliers en milieu rural et le développement du co-voiturage dans un but social. La mise en place de vélo école pour des adultes est également une première en Mayenne.
Comment le projet fonctionne ?
La Mayenne est un département rural avec une prédominance de la voiture individuelle (78% des déplacements). Le Conseil départemental soutient, pilote et anime la plateforme de mobilité de la Mayenne qui a pour objectifs de répondre aux enjeux sociaux et territoriaux en matière de mobilités des publics en insertion. Il repose sur un centre de ressources, une auto-école sociale, un garage solidaire, une mise à disposition de véhicules et des aides financières. En 2017, la plateforme a permis de traiter 1 425 situations (~1 000 personnes) et le budget consacré représente 667 168 €. L’objectif de la réponse à l’AMI est d’apporter une dimension durable à ce programme.
La Mayenne est un département rural avec une prédominance de la voiture individuelle (78 % déplacements). Les trajets domiciles–travail sont au cœur des problématiques des déplacements. Les zones les plus rurales se caractérisent par un cumul des difficultés sociales et de mobilité.
Apporter une dimension durable aux solutions de mobilité du public en insertion sociale et professionnelle.
Le Conseil départemental de la Mayenne souhaite expérimenter dans le cadre de sa plateforme mobilité des actions autour des mobilités durables. Pour ce faire, le Conseil départemental veut développer trois grands axes : la sensibilisation et la formation des professionnels de l’insertion, l’évolution des outils de la plateforme mobilité, le développement du covoiturage solidaire. Ces trois axes devront permettre de développer davantage l’aspect durable de la plateforme qui est, pour le moment, centrée sur la solidarité et l’insertion sociale et professionnelle. Le projet est basé sur un travail transversal entre les directions de l’environnement et de la solidarité.
Les solutions de mobilités qui seront expérimentées sont les suivantes :
- Le vélo à assistance électrique
- Les transports collectifs
- L’autopartage
- Le co-voiturage
L’autopartage, par son caractère innovant, sera particulièrement démonstratif de l’intérêt de la pratique pour les territoires ruraux.
Le co-voiturage sera également beaucoup mis en avant avec la communication déployée pour mobiliser des personnes volontaires. La communication insistera sur la souplesse et la facilité de cette pratique.
Quels sont les usagers concernés par le projet ?
- Public en démarches d’insertion sociale et/ou professionnelle.
- Professionnels de l’insertion
- Plus largement tout public
Quels sont les clefs de réussites et les leviers facilitateurs du projet ?
Depuis la mise en place en 2015 de la plateforme mobilité, un réseau s’est constitué à l’échelle départementale et régionale. Ce réseau se compose de la DREL, du GAL de Haute Mayenne, de l’APESS, du Conseil régional, … Le territoire et ses acteurs sont d’ores et déjà mobilisés. La communication et le travail partenarial sont déjà entamés. De ce fait, le projet s’inscrit dans une dimension partenariale et de réseau. L’implication des différents acteurs se fera d’autant plus facilement par un plan de communication sur le projet à venir. Par ailleurs, les élus du Conseil départemental sont impliqués dans le développement de projets de la plateforme.
L’évaluation portera principalement sur le nombre de personnes et de professionnels sensibilisés, sur le nombre de mises en relation pour le covoiturage et sur le nombre de d’autopartages effectués entre particuliers. Les points de vigilance porteront sur la typologie des publics accueillis et sur l’impact du projet en termes d’insertion.
Les freins majeurs identifiés à la bonne réalisation du projet sont la multiplicité des acteurs et le besoin de pédagogie pour cette approche nouvelle
Les points d’amélioration sont principalement à mettre en œuvre au niveau de la communication. Il va être primordial de se rendre sur les territoires afin de présenter le projet, l’expliciter afin que les public et professionnels en comprennent les enjeux et objectifs. Enfin, il faudra également être attentif aux expérimentations et actions qui sont ou seront menées par les territoires afin qu’il n’y ait pas une multitude d’acteurs et de dispositifs qui pourrait complexifier l’offre de service et faire perdre en lisibilité.