Retour sur la journée France Mobilités « Développer les usages du vélo » du 22 septembre à Lyon

La cellule France Mobilités a organisé, avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, CARA et Vélo & Territoires, une journée régionale sur le thème du vélo le 22 septembre 2023 à Lyon. Les supports de la journée sont en ligne !

Le plan vélo et marche 2023-2027 affiche l’ambition de définitivement inscrire le vélo et la marche dans le quotidien de tous les Français. Organisée dans le cadre de la démarche France Mobilités en Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Vélo&Territoires et CARA dans les locaux de la Préfecture de Région à Lyon, la journée avait pour objectif de renforcer la dynamique en faveur du vélo en région. Elle visait notamment à favoriser le partage d’expériences entre collectivités locales, à faire connaitre les principaux dispositifs d’appui aux politiques cyclables et à présenter les offres des acteurs économiques de la filière vélo. Plus de 170 personnes étaient présentes !

Ouverture

La journée, animée par Julie Merckling, a été ouverte par Jean-Philippe Deneuvy, directeur régional de l'environnement de l'aménagement et du logement, Olivier Laurent, directeur des mobilités ferroviaires et aériennes à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Séverine Bourgeois, directrice territoriale du Cerema Centre-Est et Franck Dumaitre, directeur régional de l’ADEME Auvergne-Rhône-Alpes.

Un contexte propice au développement du vélo

Sylvain Rotillon, adjoint au coordinateur interministériel pour le développement de l'usage du vélo, a rappelé les principaux axes du plan vélo et marche 2023-2027, lancé par la première ministre en septembre 2022. Ce plan vise à inscrire le vélo dans le quotidien de tous les Français, et prévoit 2 milliards d’euros d’investissements de la part de l’État pour rendre le vélo accessible à toutes et tous dès le plus jeune âge, accélérer les aménagements d’infrastructures cyclables et développer la filière économique vélo. Fabrice Gravier, chef du service mobilité aménagement paysage à la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, a quant à lui salué la dynamique régionale en faveur du développement des usages du vélo. Auvergne-Rhône-Alpes est la région comptant le plus grand nombre de collectivités lauréates aux différents appels à projets nationaux sur les modes actifs. Ainsi, sur les six éditions de l’appel à projets « Fonds mobilités actives – Aménagements cyclables », ce sont 159 projets représentant un total de 455 km d’aménagements sécurisés qui ont été retenus en Auvergne-Rhône-Alpes, pour un montant cumulé de près de 66 M€ de subventions de l’État.

Les territoires se mobilisent en faveur du vélo

Une table-ronde a réuni plusieurs élu·e·s de communes, d'intercommunalités ou de départements pour évoquer les stratégies locales en matière du développement des usages du vélo. Particulièrement riches, les échanges ont notamment porté sur les nombreux défis de la mise en œuvre d’une politique cyclable, et particulièrement sur les arbitrages à prendre en matière de réalisation d’aménagements cyclables. Comme l’ont rappelé François Dumont, maire de Maringes (Loire) et élu de la Communauté de communes des Monts du Lyonnais, et Michel Mazille, adjoint au maire de Belleville-en-Beaujolais (Rhône) et élu de la Communauté de communes Saône-Beaujolais, ce besoin d’aménagements cyclables est très prégnant dans les territoires peu denses. Sur le réseau routier principal, la cohabitation entre cyclistes et usagers motorisés s’avère souvent problématique compte-tenu du volume de trafic et des vitesses pratiquées. Le réseau secondaire, généralement faiblement circulé, peut quant à lui être adapté aux usages cyclistes sans nécessiter d’aménagements importants.

Afin de définir un maillage cyclable le plus cohérent possible, de nombreuses collectivités s’engagent dans des démarches pluriannuelles de planification des aménagements prioritaires. Jean-Michel Avias, vice-président du Département de la Drôme, a ainsi évoqué les arbitrages pris par le Département pour favoriser les usages du vélo au quotidien. Le Département s’est doté d’un plan d’investissement de 42 M€ sur 10 ans, priorisant la réalisation de bandes ou pistes cyclables le long des routes départementales à fort trafic, dans un rayon de 5 à 7 km autour des centralités. Marylène Peyrard, présidente du Syndicat Mixte Valence Romans Mobilités (Drôme), a indiqué qu’avec son schéma directeur vélo « Cycléo », le Syndicat Mixte prévoyait quant à lui de se doter d’ici 2026 de près de 200 km d’aménagements cyclables reliant 28 communes. Le Syndicat Mixte y consacrera 10 M€ sur 4 ans. Constatant l’immédiateté des besoins, Isabelle Maistre, vice-présidente de Grand Bourg Agglomération (Ain), a expliqué que l’agglomération faisait ponctuellement le choix d'aménagements plus « légers » et plus rapides à mettre en œuvre, afin d’accélérer la réalisation du maillage cyclable de son territoire.

La table-ronde a également mis en évidence que le vélo pouvait constituer un vecteur d’inclusion majeur. Isabelle Maistre a rappelé l'importance des enjeux de pouvoir d'achat liés à la mobilité. Dans ce contexte, le développement des politiques en faveur du vélo permet de favoriser l'inclusion sociale en permettant à tous les habitants de se déplacer à moindre coût, sans dépendre de la voiture individuelle et des transports collectifs qui ne peuvent pas répondre à l’ensemble des besoins. Pour favoriser les usages du vélo par plus grand nombre, Nathalie Ortar, chercheuse en anthropologie et directrice de recherche au laboratoire aménagement économie des transports, a insisté sur la nécessité d'intégrer des actions de sensibilisation et d'apprentissage de la « culture vélo » auprès de tous les publics, et particulièrement auprès des femmes ou des personnes précaires.

 

Des dispositifs pour aider les projets locaux

Un temps a été consacré à la présentation de quelques uns des dispositifs permettant d'aider les projets des collectivités visant à développer les usages du vélo, que ce soit via un appui technique ou des aides financières.

  • Les appels à projets Fonds mobilités actives – Aménagements cyclables, qui aident les collectivités à financer des projets d’infrastructures cyclables sécurisées sur leur territoire. Les lauréats du 6e appel à projets ont été annoncés en septembre, avec de nombreux territoires lauréats en région Auvergne-Rhône-Alpes.
  • L'appel à programmes Territoires Cyclables, qui accompagne dans la durée quelques territoires peu ou moyennement denses pour accélérer la réalisation des itinéraires structurants prévus par leur schéma directeur cyclable. L'appel à programme est clos, l'annonce des lauréats est prévue en décembre 2023.
  • L'appel à projets Développer le vélotourisme, qui vise à développer l’attractivité vélotouristique des territoires pour hisser la France au rang de la première destination mondiale du vélo d’ici 2030. L'appel à projets s'adresse à la fois aux collectivités locales, offices du tourisme, sites touristiques, hébergeurs ou restaurateurs. Il est ouvert jusqu'au 31 décembre 2023.
  • Le programme AVELO3, qui vise à développer le système vélo dans les territoires en accompagnant la définition, l’expérimentation et l’animation de politiques cyclables. Le 1e relevé est ouvert jusqu'au 15 décembre 2023.
  • Le programme Génération vélo, qui apporte un appui à la mise en place du Savoir Rouler À Vélo, un dispositif national visant à favoriser l'apprentissage du vélo à l’école.
  • Le programme Objectif Employeur Pro-Véloqui vise à accompagner 4500 employeurs dans le développement d’une culture vélo au sein de leurs établissements.
  • Le programme Alvélole+, qui apporte des conseils et des co-financements pour l'achat et l'installation de stationnements vélo.
  • Le futur programme Mon Vélo de A à Z, qui visera à renforcer l’apprentissage du vélo, soutenir la professionnalisation des métiers de l’accompagnement et expérimenter la mise à disposition de vélo pour les publics précaires.
  • Le programme GoodWatt, dispositif clé en main destiné aux employeurs pour faire adopter durablement la pratique du vélo à leurs collaborateurs pour les trajets domicile-travail.
  • Le programme Académie des Mobilités Actives, qui propose des formations autour du vélo et de la marche du quotidien.
  • La dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) et la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), deux des principaux instruments financiers de soutien à l'investissement des collectivités gérés par les Préfets.
  • L'accompagnement en ingénierie « sur mesure » proposé par l'ANCT aux collectivités, qui permet le financement d’études stratégiques, de cadrage de projet, de concertation et de préfaisabilité.
  • Les offres de service du Cerema en matière d'ingénierie, de capitalisation des expériences, d'expertise ou de formation.

Une place de marché pour connaître les offres de la filière économique vélo

La place de marché a permis aux acteurs économiques de la filière vélo de faire connaitre les produits ou services qu’elles proposent aux collectivité. Une quinzaine d'entreprises membres du réseau CARA ou soutenues par la Banque des Territoires étaient présentes.

  • Altinnova : conception et fabrication d'équipements et services pour aménagements cyclables
  • Axinov : conception et fabrication d'arceaux et d'abris vélo
  • Békille : stationnement vélo de proximité mobile et connecté
  • PIM mobility : Solutions multimodales pour les territoires peu denses (mobilier urbain connecté, application pour agréger différents modes de transport)
  • Polymobyl : concepteur de mobilier urbain (abris cycles, abris bus…) et de signalétique
  • Sharelock : réseau de cadenas partagés, accessible via une application pour un stationnement vélo sécurisé, et service d'assurance vélo
  • Ecovélo : offre de vélos hybrides connectés en libre-service avec borne de stationnement et chaine de sécurisation
  • Fifteen : service de vélo électrique en libre-service et/ou en location longue-durée
  • E-bike solutions : fourniture et mise en place de services vélos sur mesure (location longue durée, libre-service, publics spécifiques…)
  • Vélogik : maintenance cycle pour les professionnels et les particuliers
  • Uniques : solutions de flotte de vélo à assistance électrique clé en main pour les entreprises, collectivités et acteurs du tourisme
  • Green-on : offres vélo clés en main à destination des collectivités et des entreprises (vélos en libre-service, vélos de fonction ou vélos personnels, stationnement)
  • Second cycle : acquisition, reconditionnement et revente de flottes de vélos
  • Géovélo : application de calcul ditinéraires vélo sécurisés, et plateforme d’aide à la décision pour accompagner les collectivités dans leur plan vélo
  • Vazy : application qui récompense les mobilités alternatives
  • Egis : offres d’ingénierie de la mobilité et d’aide à la décision
  • SETEC ITS : offres d’ingénierie de la mobilité et d’aide à la décision

 

Des ateliers thématiques pour approfondir les partages d'expériences

Sur des thèmes spécifiques, des ateliers en petits groupes ont permis de débattre entre participants, sur la base de retours d’expériences de collectivités et d’entreprises. Chaque atelier a été organisé deux fois successivement.

Atelier 1 : Aménager et recenser les infrastructures cyclables

Les cinq intervenantes et intervenants de cet atelier ont présenté les différents aspects des politiques de déploiement d’infrastructures cyclables sur leurs territoires. Ont été abordées les questions de qualité et de choix d'aménagements cyclables à réaliser, de recensement et d'évaluation des réseaux cyclables mis en place au sein de collectivités de tailles différentes.

Axel THIEULIN a détaillé les aides à la décision établies par le Cerema pour le choix du meilleur aménagement cyclable. Trois critères principaux sont à considérer conjointement avant de choisir de faire cohabiter ou non les cyclistes et les usagers motorisés sur un même espace : le volume de trafic motorisé, la vitesse effectivement pratiquée par les automobilistes, et le nombre de cyclistes attendu sur l’aménagement. En savoir plus sur les recommandations du Cerema.

Axelle ALLAIN a présenté les solutions proposées par Géovélo pour recenser les aménagements cyclables (via OpenStreetMap et ses mises à jour par Géovélo et ses utilisateurs), en connaître l'usage à l'aide de compteurs physiques, de sondages et de données GPS, et cibler les aménagements à réaliser en croisant le constat et l’usage observé via l'application.

Marine PETER a expliqué la démarche d'évaluation menée par Grenoble Alpes Métropole sur son réseau « Chronovélo » organisé à l'image de son réseau « Chronobus ». Cette présentation a permis d'identifier les clés du succès d'un réseau cyclable en termes de fréquentation et de satisfaction de la part des usagers, en mettant l'accent sur les choix à opérer en termes de qualité des aménagements réalisés et de services mis à disposition (stations, possibilités de gonflage des pneus, cartes...).

Simon FESSARDa exposé la nouvelle « identité » conçue par Clermont Auvergne Métropole (Puy-de-Dôme) pour ses aménagements cyclables. Cette identité concerne à la fois la signalétique, le marquage au sol et le mobilier urbain. Elle est destinée à favoriser l’identification par le grand public de l’offre vélo dans l’espace public. Elle vise également à conférer un sentiment de sécurité auprès des futurs usagers du réseau cyclable métropolitain « C.réseau ». Cette démarche autour de la politique vélo fédère l’ensemble des usagers et des parties prenantes avec une signature collective « Simplement Vélo ».

Enfin, Sylvain DEPREISSAT est revenu sur la politique cyclable menée par la Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans, avec les problématiques liées à un territoire à la fois rural et urbain, à la coordination avec les partenaires gestionnaires de voirie, aux actions de communication auprès des citoyens et des associations, et aux questions liées au partage de voirie.

Atelier 2 : Mettre en œuvre une offre de services vélos

Lors de cet atelier, quatre intervenantes ont présenté les offres mobilités actives déployées sur leurs territoires. Leurs interventions ont été l’occasion d’aborder les questions de complémentarité de ces offres avec les autres services de mobilité du territoire, de tarification, d’investissement, d’analyse des usages, mais aussi les marges de progression et les perspectives de développement de futurs services.

Axelle ALINE a détaillé les services « Proxi Vélo » mis en place par le Syndicat Mixte des 4 Communautés de Communes (Haute-Savoie). Proxi Vélo regroupe un service de location longue durée de vélo, un service de prêt de consignes vélos aux collectivités (permettant d'adapter le positionnement des stationnements sécurisés en fonction des besoins), et diverses animations sur le vélo.

Émilie GRILLE a présenté la démarche en faveur du vélo engagée par le Syndicat Mixte des Transports Urbains du Bassin Thiernois (Puy-de-Dôme). Elle a expliqué que le service de location de vélo « Mobivélo » a été mis en place suite à des expérimentations, afin de répondre au mieux aux besoins des usagers. C’est ainsi que Mobivélo propose entre autres des VTT à assistance électrique. Parallèlement, le Syndicat Mixte développe une offre de stationnement vélo sécurisé.

Communauté de communes Val de Drôme en Biovallée (Drôme), Maude VIALLA a indiqué qu'en plus du service de location de vélo à assistance électrique « classique », la Communauté de Communes se préparait à expérimenter une location de vélos utilitaires. Cette initiative, soutenue par l’ADEME dans le cadre de l’édition 2022 de l’AMI TENMOD, est à destination des familles et des professionnels. Dans le cadre de la démarche « Territoire Zéro Chômeur Longue Durée », les vélos utilitaires seront également utilisés par une entreprise à but d’emploi pour une activité de livraison alimentaire.

Enfin, Pauline MÉALLIER est revenue sur l’historique des services vélos de Valence Romans Mobilités (Drôme). Fort du succès du service de location courte durée « Libélo » lancé en 2018 et qui compte désormais plus d’une cinquantaine de stations, le Syndicat Mixte propose depuis 2022 un service de location longue durée « Mon Libélo » en 2022. En parallèle, Valence Romans Mobilités déploie des consignes à vélo « Vélobox » qui permettent de favoriser l'intermodalité.

Atelier 3 : Mobiliser les citoyens, les associations et les employeurs

Les interventions de cet atelier ont montré comment les habitants, les associations et les employeurs pouvaient être un appui et un relai pour les politiques en faveur des modes actifs.

Michel Mazille a indiqué comment la Communauté de Communes Saône-Beaujolais (Rhône) collaborait avec l’association VUViB - Le Vélo Urbain à Villefranche et dans le Beaujolais. Plusieurs actions sont organisées conjointement par la collectivité et l’association : opérations de marquage de vélos, organisation d’évènements, travail collectif sur les aménagements cyclables.

Pour la Communauté d’agglomération Annonay Rhône Agglo (Ardèche), Frédéric Gondrand a présenté le fonctionnement du « Conseil des Usagers du Vélo ». Créée par l’agglomération en 2020, cette instance consultative répond à la volonté des habitants de plus s’impliquer dans les politiques locales. Composée d’une soixantaine de membres (habitants, élus et services techniques de l’agglomération), elle se réunit tous les 2 à 3 mois pour aborder les projets d’aménagements cyclables et contribuer aux actions de communication.

Laura Chèze a rappelé l’intérêt d’associer les habitants et les associations du territoire lors de la définition de la politique cyclable de la Communauté de Communes Ambert Livradois Forez (Puy-de-Dôme). La création d’un « Club vélo » a notamment permis d’intégrer la vision des habitants et des associations lors de l’élaboration du schéma directeur cyclable. La communauté de communes mobilise également les employeurs engagés dans un plan de mobilité inter-entreprises.

Carolyn Davies et Coline Girard sont revenues sur les modalités d’élaboration de la politique cyclable portée conjointement par la Communauté de Communes Cœur de Chartreuse et le Parc Naturel Régional de Chartreuse (Isère et Savoie), et notamment la concertation mise en œuvre avec les communes, les EPCI voisins, les habitants et les acteurs socio-professionnels.

Enfin, Dorothée Barbarin a présenté le retour d’expérience d’un employeur engagé dans la promotion des modes actifs. Depuis quelques années, Assemblia (Puy-de-Dôme) facilite l’utilisation du vélo pour ses 220 salariés, pour les déplacements domicile-travail comme pour les déplacements professionnels : organisation d’évènements, formation pour se sentir en sécurité à vélo, création d’ateliers de réparation, mise en place d’un parc de vélos à assistance électrique pour les déplacements professionnels…

Atelier 4 : Favoriser l’intermodalité entre vélos et transports en commun

Les échanges ont porté sur les avantages et les limites de l'emport des vélos dans les transports en commun, ainsi que sur le rôle du développement de consignes dans l'intermodalité, notamment entre le train et le vélo.

Christelle BOTTINO a partagé trois projets portés par SNCF Gares et Connexions en faveur de l'intermodalité alliant train et mobilités actives :

  • Les espaces multimodaux augmentés sur les parvis des gares, permettant de promouvoir des modes actifs via une offre de stationnement adaptée, des dispositifs d’information aux voyageurs et des services additionnels (réparation, recharge électrique…).
  • Le déploiement de stationnement vélo en gare, dont SNCF Gares et Connexions est devenu maître d'ouvrage : 575 places doivent être déployées d’ici début 2024 dans une cinquantaine de gares de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
  • Le déploiement de services au sein des espaces vacants des gares (maison du vélo, espace de réparation…).

Sylvain DEBARD a présenté les expérimentations de la Région Auvergne Rhône-Alpes pour la mise en place d'un service d'emport des vélos dans les TER de la ligne Lyon-Marseille en période estivale. Ces différents tests ont permis à la Région de déterminer un modèle de fonctionnement à pérenniser pour accompagner le développement du cyclotourisme dans la Vallée du Rhône.

Sandrine DURAND a détaillé différentes expérimentations portées par SYTRAL Mobilités (Rhône et Métropole de Lyon) favorisant l'intermodalité entre vélo et transports urbains ou interurbains :

  • Le test de différents dispositifs d’emport de vélos sur plusieurs lignes des Cars du Rhône, avant un déploiement sur l'ensemble du réseau.
  • L’emport de vélos dans les bus, la mise à disposition de vélos à assistance électriques pliants et l’aménagement de stationnement vélo abrités et de petites consignes collectives à certains arrêts de bus du réseau Libellule à Villefranche-sur-Saône.
  • Le test de l’emport de vélos à bord d’une ligne de bus express et la généralisation de l’emport des vélos à bord des tramways du réseau TCL dans la métropole lyonnaise.

Enfin, Emmanuel ROCHE a rappelé l'historique du Grand Chambéry (Savoie)en faveur de l’intermodalité entre vélo et transports en commun avec la mise en place de la première vélostation en gare de Chambéry dès 2002 (40 places de stationnement et 30 vélos en location). Depuis 2019, la nouvelle vélostation compte 475 places de stationnement vélo, 550 vélos mécaniques et 200 vélos à assistance électrique en location. 400 personnes sont abonnées au service. Afin de favoriser l’intermodalité entre la voiture et le vélo, le Grand Chambéry a également équipé certains parcs-relais de consignes à vélo, adaptées au stationnement de nuit. Cela permet aux personnes habitant en périphérie de Chambéry se rabattre en voiture jusqu’au parc-relais, puis de terminer leur trajet vers le centre-ville avec leur vélo stationné en consigne. Une quinzaine de sites sont équipés pour un total d’environ 300 places.

Conclusions

La  journée a été conclue par Vanina Nicoli, Préfète secrétaire générale de la préfecture du Rhône, Préfète déléguée pour l'égalité des chances, qui a salué l'engagement des collectivités d'Auvergne-Rhône-Alpes en faveur des usages du vélo.

 

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