MALTEV
Favoriser la Mobilité ALTernative et s’outiller pour l’EValuer en Pays Sud Toulousain
Innovation managériale et technologique au travers de l’outil de pilotage et d’évaluation de la démarche « TEREVAL ».
Comment le projet fonctionne ?
Le projet consiste à mettre en œuvre une animation territoriale et à expérimenter un bouquet de services de mobilité inclusive et alternatifs à l’autosolisme d’une part et à développer des indicateurs d’évaluation reproductibles grâce à l’outil « TEREVAL » d’autre part.
- Promouvoir les mobilités alternatives, valoriser les dispositifs d’aides à la mobilité existantes, via une communication multicanale et expérimenter la communication engageante à travers des challenges de la mobilité, des essais de véhicules et de pratiques,
- Mettre en réseau les tiers lieux : construire une offre territoriale en direction des entreprises de la métropole Toulousaine et mutualiser des services (par exemple équipements de visio-conférence)
- Expérimenter un bouquet de services de mobilité inclusive et alternatifs à l’autosolisme :
- co-voiturage à la demande avec des covoitureurs solidaires pour un public de personnes âgées et en difficulté de mobilité, préfigurer un outil de mise en relation
- co-voiturage spontané (Rézo pouce),
- service d’autopartage : partage de véhicules de collectivité et d’entreprise avec la population (Citiz)
- Développer des indicateurs d’évaluation du projet avec TEREVAL, outil d’évaluation du SCOT et du PCAET : évolution du maillage territorial des mobilités
Le volet communication du projet est marqué par la communication engageante, c’est-à-dire que nous nous appliquerons à faire essayer le changement par un programme évènementiel. Nous nous appuierons également sur l’expérimentation de notre bouquet de nouveaux services (covoiturage solidaire, autopartage).
Les tiers lieux sont aujourd’hui en plein développement sur le territoire et propriété d’acteurs divers. La construction d’une offre commune augmentera leur visibilité. La méthodologie pourra être reproduite ailleurs et élargie aux territoires voisins.
Enfin, le cœur du projet constitue l’évaluation des actions menées. Il s’agira de développer des indicateurs visuels, géolocalisés, reproductibles, favorisant l’aide à la décision. Ils permettront le suivi du maillage des pôles principaux et secondaires par les solutions de mobilité.
Quels sont les usagers concernés par le projet ?
Le projet permettra aux habitants, aux entreprises, aux administrations d’expérimenter le co-voiturage et de leur en faciliter l’accès grâce à l’organisation de la solidarité, au partage de flotte de véhicules et par une forte communication.
Quels sont les clefs de réussites et les leviers facilitateurs du projet ?
Depuis 2016, le PETR dispose d’un Vice président à la mobilité et anime une commission mobilité et transports. Il organise des réunions d’information sur le label éco-mobilité
Une formation des agents et élus à l’éco-conduite a été organisée.
Ce sont des élus et des agents des 3 EPCI et du Pays qui se sont réunis lors des ateliers du PCAET et du SCOT pour co-construire les actions « mobilité » d’une part et évaluer l’action du SCOT sur la mobilité d’autre part.
Enfin, le Vice-président à la mobilité participe au COPIL du PDU du Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération toulousaine (Tisseo).
Le PETR déploiera un mode d’évaluation très innovant au moyen de l’outil « TER EVAL». Outil d’aide à la décision pour les politiques publiques locales en matière d’énergie, de climat, d’urbanisme et de mobilité afin de suivre et évaluer l’efficacité du projet.
Il s’appuiera également sur ses moyens internes (Moyens humains, base de données…) afin d’assurer le suivi régulier des indicateurs pour porter à connaissance du comité de pilotage les résultats obtenus au regard des objectifs fixés.
La multitude des acteurs à mobiliser pour mettre en œuvre l’ensemble des expérimentation prévues pourrait constituer un frein dans la mesure du temps nécessaire pour informer, sensibiliser, mobiliser et coordonner les parties prenantes.
Ces projets ont été abordés lors des ateliers de co-construction du PCAET, puis lors de la présentation des actions pour les délibérations du projet de PCAET.
Les EPCI en ont donc déjà connaissance.
Par ailleurs les sociétés identifiées pour mener les expérimentations ont déjà été approchées.
Enfin, l’animation territoriale, incarnée par un chef de projet dédié, permettra de mettre du liant entre les acteurs et de favoriser leur connaissance mutuelle. Les temps d’animation et de gestion des actions en mode co-construction joueront en faveur du décloisonnement.
L’objectif étant de mettre en synergie les forces des acteurs en présence.